UNE ARME EN MOINS,
UNE VIE EN PLUS
Vingt gamins de 6 ans abattus comme des chiens enragés dans
une école primaire des USA la semaine dernière... Pendant ce temps, Facebook
continu son business publicitaire pour jeux vidéo guerriers comme si le vrai
monde n'existait pas. Comme si les vraies armes et les vrais malades mentaux formatés
par ces vrais jeux mortifères (qui font reculer l'humanité) n'existaient pas...
Le 17 décembre 2012, l'émission « le téléphone sonne »
de France Inter ne m'a pas rassuré. Des vrais pseudo spécialistes-experts ont
encore une fois minimisé la part qu'aurait la violence inouïe présente sur tous
les écrans des télévisions sur les comportements individuels et les passages à
l'acte...
Ce matin, les infos nous claironnent que 160 000
personnes ont signé une pétition adressée à la Maison-Blanche. 160 000
personnes, après un tel massacre, ramené à la taille de la population
américaine, ce n'est rien, c'est comme un confetti qui s'envole au vent.
Je n'ai pas encore vu, aux États-Unis et ailleurs, des files
de gens faisant la queue pour aller déposer leurs armes à la déchèterie locale,
une campagne qui pourrait s'intituler : « Une arme en moins, une vie
en plus ».
Les armes ne protègent pas la vie, elles la menacent. Ne dormez
pas tranquille bonne gens, si nous laissons le monde des publicités Facebook se
pérenniser, le prochain massacre pourrait bien avoir lieu dans l'école primaire
de votre quartier.